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quelques mots sur trois fois rien

3 novembre 2007

Comme un samedi

On m'a souvent demandé si ça allait "comme un lundi", question à laquelle j'avais coutume de répondre que pour moi le mardi était suvent bien plus ardu à supporter que le lundi. Quelle est dnc cette manie d'avoir peur de queque chose qui commence ?
C'est ce samedi que ça va pour moi comme un lundi tant j'ai fait d'efforts pour me lever et aller ouvrir ma boutique pour ne voir que mon premier rendez-vous de 9 heures briller par son absence. Je me retrouve face à mon i-pod et mon clavier pour marquer cet instant de fin de semaine, aussi gris que ceux qu'on a coutume de lier au lundi...

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30 octobre 2007

Ouverture

Fruit d'une préparation de quelques mois et d'une réflexion de plusieurs années sur le fond, Frérot et moi avons ouvert le 3 septembre Le Studio, un espace de bien-être dédié à la pratique de la Power-Plate et à l'application de soins associés.

Effets rapides, coaching permanent mais adapté, facilité d'exécution, le concept est accessible à tous, au 5, rue des Drapiers à Strasbourg. Il vous suffit de dépasser les Galeries Lafayette puis Virgin, de vous engouffrer dans la première perpendiculaire à gauche, et vous y serez !

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30 octobre 2007

Des sorties nocturnes

Les oiseaux de nuit le savent bien, qui vont boire à la source seulement le jour tombé : la Lune dresse un décor idéal aux aventures les plus truculentes, mais aussi les plus humaines.
Depuis juin 1999 et une première sortie au Colysée, transformé depuis en un Konplex un rien juvénile pour ne pas dire enfantin, les sorties se sont succédées laissant place aux émotions les plus diverses mais fortes, et avec toujours cette impression, celle d'un temps qui joue, s'arrête pour un regard, accélère pour une chanson, ou fait demi-tour dès lors qu'on croise un visage que l'on n'avait plus aperçu depuis des lustres et la cour de recré de l'école primaire.

Paraît-il que ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour. A vrai dire quelle importance ? y a plein de trucs qu'on dit le jour qui ne le voient pas non plus, c'est pourquoi j'aime à croire que les Sodome et Gomorrhes (j'espère que l'orhtographe est ok) d'un soir ne seront pas détruites sous les coups d'un glaive trop juste pour ne pas voir que les détours que l'on prend le temps d'un soir peuvent cacher des intentions louables même dans des réalisations hasardeuses comme en témoignent l'une ou l'autre photo...

"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière" Edmond Rostand

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30 octobre 2007

un 30 février

Pourquoi donc un 30 février comme pseudo ?

Lors de mes fréquentes visites au cours de philo de Terminale ES, le seul cours soit dit en passant que j'aie jamais suivi assidument, la docte et éloquente Madame Prévot nous appris que d'aucuns repoussaient l'écriture sous le prétexte louable qu'elle ne fige la pensée.

Pour rester dans l'esprit de Socrate, je me dis qu'il est heureux de pouvoir figer la pensée des uns par l'écriture pour pouvoir la transmettre aux autres, sans quoi la réflexion d'un individu ne profiterait pas à l'émulation collective. Par extension, il est donc heureux de pouvoir figer le temps pour réfléchir, et c'est là que la date du 30 février prend toute sa valeur, un jour qui n'existera que le jour où tout se sera chamboulé, où l'Homme aura pris le temps de le figer.
Espérons que ce sera pour prendre le temps entre autres, de penser...

30 octobre 2007

De la beauté en Maison de retraite

esth_tiQuand j'évoque mes interventions en Maison de Retraite pour faire de la gym' assise, on me demande toujours, un sourire en coin, ce que je retire de ces moments passés avec des seniors, comme si l'âge devenait pour tout le monde un handicap irréversible et insurmontable.
C'est vrai qu'à part faire bouger quelqu'un qui passe le reste de son temps en fauteuil devant les séries allemandes, créer un groupe qui parle, chante et rit pendant la séance grâce à un support commun, rassembler des gens qui n'ont plus ni famille ni activité sociale, c'est trois fois rien.

Dans ce cadre, il m'est un jour arrivé de proposer des interventions esthétiques dans la Maison de retraite, vu que mes élèves préparent CAP et Bac esthétique. Avec Stéphanie, l'animatrice (et bien plus) de la Maison, on a organisé ça, non sans uesn petit doute quant à la réussite de l'opération, et
j'ai donc fait le tour des chambres dans lesquelles je savais trouver des candidates à une manucurie avant de rejoindre le salon où se déroulaient les soins.
Et quand je suis rentré... j'avais l'impression d'être l'inauguration d'un magasin de sous-vêtements fashion dans les quartiers jet-sets de New-York ! La pièce était remplie de femmes en tout genre, blonde, brune, rousse, grise, blanche, de 17 à 100 ans, mais un point commun les rassemblaient toutes sous leur identité féminine : elles jacassaient à qui mieux mieux... la Guerre, le mari, le copain, les habits...

Tous les ongles qui s'avançaient vers les esthéticiennes étaient comme des mains tendues aux confidences, et pendant deux heures, elles s'en sont donné à coeur joie, et les chocolats que je distribuais agrémentaient les conversations.

Une vraie après-midi de salon dans le Paris du début du siècle, discussions et thé...

Alors à tous ceux qui me demandent à quoi ça sert de faire du sport en Maison de Retraite, sachez que ça sert à rien, juste à créer des laps de temps comme ceux-là...

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30 octobre 2007

Acte I, scène 1

Comme la mode est aux blogs, qu'il ne m'a pas encore été donné d'en créer un, et que ma soeurette héberge le sien ici, je me suis dit qu'il fallait bien rester dans la dynamique familiale...

L'entreprise consiste à poster mes humeurs sur tout voire souvent sur rien, histoire de voir comment ces petits rien deviennent des très très grands tout, en voyant combien de temps j'arriverai à m'astreindre à la dure réalité du blog, à actualiser sans cesse pour le nourir sans tomber dans le rien du tout.

Quoi qu'il arrive, s'il vous arrive de tomber sur ces lignes, soyez le, la, ou les bienvenu(e) (es) !

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